Allemagne : après les élections, la crise demeure Parti pris

Le désastre Volkswagen met en lumière les limites de la « codétermination » à l’allemande

La catastrophe que vivent actuellement Volkswagen et ses salariés est aussi l’échec de la « codétermination » qui constitue le cœur du compromis entre capital et travail en Allemagne. Les contre-pouvoirs n’ont pas joué et c’est une leçon pour la gauche occidentale. 

Romaric Godin

La chute de l’empire Volkswagen est aussi le crépuscule d’un espoir qui a longtemps agité les gauches européennes et états-uniennes : celui d’une régulation du capitalisme par la cogestion. Car la firme de Wolfsburg est l’exemple même de la cogestion la plus avancée du « capitalisme rhénan », censé s’opposer aux logiques du « capitalisme actionnarial » anglo-saxon. Mais son échec, actuel, qui est un échec économique, vient briser ces certitudes.

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