Décès du lanceur d’alerte de Wuhan: débordé, le pouvoir chinois tente de répondre
En Chine, le pouvoir a lancé une enquête après l’émotion suscitée par le décès du médecin Li Wenliang, devenu un héros dans le pays en raison de son rôle de lanceur d’alerte dans l’épidémie du nouveau coronavirus.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
En butte aux critiques en raison de sa gestion de la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de nouveau coronavirus – plus de 630 morts –, l’État-parti chinois tente de récupérer à son profit l’émotion provoquée par le décès de Li Wenliang dans la nuit de jeudi à vendredi. Li, 34 ans, médecin ophtamologue de l’hôpital central de Wuhan, épicentre de l’épidémie, avait été l’un des premiers à alerter sur les réseaux sociaux, fin décembre, de l’apparition de cas proches du Sras (Syndrome respiratoire sévère aigu). Cela lui avait valu d’être mis en garde par la police sur la diffusion de « rumeurs ». En quelques semaines, il était passé du statut de réprouvé à celui de héros en raison de la confirmation du nouveau coronavirus et de la propagation de l’épidémie à partir de Wuhan. Il était hospitalisé et placé en quarantaine à l’hôpital central de la ville après avoir été contaminé, avait-il annoncé le 1er février sur son compte Weibo, l’équivalent de Twitter, où il avait également publié la lettre de semonces de la police.
La publication dans un hors-série du « Figaro » d’un entretien-fleuve avec l’essayiste d’extrême droite Pío Moa, pour qui les gauches sont entièrement responsables du déclenchement de la guerre civile en Espagne en 1936, suscite l’indignation de nombreux historiens. Retour sur une entreprise de « falsification ».
Le Parlement belge a entamé voilà deux ans un travail historique d’ampleur sur son passé colonial. Il s’ajoute à des initiatives locales sur la décolonisation de l’espace public et à une loi sur la restitution des biens spoliés. Y a-t-il des leçons à en tirer pour la France ?
Après la chute de Kaboul, le 15 août 2021, quelque 2 600 Afghans ont été évacués vers la France via des vols de rapatriement. Mediapart donne la parole à celles et ceux qui tentent de se reconstruire, loin de leur pays et de leur proches, qu’ils savent meurtris.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.