Il n’avait pas l’étoffe pour le job. Il allait d’ailleurs entraîner les travaillistes dans une déroute digne de celle de 1983 et assurer aux conservateurs une domination sans partage. Ses propositions dirigistes et dépensières, autant que ses convictions socialistes et anti-impérialistes, qu’il avait eu l’indécence de ne jamais abjurer, constituaient un épouvantail à électeurs. En refusant de prendre position franchement contre le « Brexit », il avait fait la preuve de son incompréhension du sens de l’Histoire, tout en se coupant d’une frange importante de l’électorat progressiste.
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