Europe

En Espagne, le socialiste Sánchez tente de sauver sa peau avec des mesures anti-corruption

Lors d’une comparution agitée, mercredi 9 juillet à Madrid  devant le Congrès, le chef du gouvernement a encore exclu de démissionner, malgré les scandales qui touchent plusieurs de ses proches. La plupart des soutiens de la « majorité progressiste » ont exprimé leur scepticisme.

Ludovic Lamant

C’était une comparution à haut risque, « l’une des plus importantes depuis le début du mandat », avait prévenu Yolanda Díaz, la cheffe de file de Sumar (gauche critique), en début de matinée. Durant plus de quatre heures, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, fragilisé par plusieurs scandales, a tenté mercredi 9 juilllet, devant les député·es, de sauver sa peau, et de convaincre ses partenaires, qui l’ont investi à l’automne 2023, de lui concéder encore deux années pour aller au bout de la législature.

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