Après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. À Jérusalem-Est, les réactions des habitants sont partagées entre volonté d’en découdre et indifférence face à une décision qui, disent-ils, ne change rien à leur réalité.
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Jérusalem, de notre correspondante.- Le scénario était écrit. La reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël a bien provoqué une vague d’indignation. Ces deux derniers jours, quelques milliers de Palestiniens sont descendus dans les rues à Ramallah, Bethléem ou encore à Hébron, en Cisjordanie, mais aussi dans la bande de Gaza, ainsi qu’à Jérusalem. Des affrontements ont éclaté avec les forces de sécurité israéliennes, faisant deux morts à Gaza et des centaines de blessés. Plusieurs dizaines de Palestiniens ont également été arrêtés. En représailles à des tirs de roquettes en provenance de Gaza, l’armée israélienne a par ailleurs bombardé des positions du Hamas, faisant des dizaines de blessés. À Jérusalem-Est, certains Palestiniens se disent prêts à une nouvelle Intifada, d’autres pensent que les déclarations de Donald Trump n’auront aucune influence sur leur quotidien.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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