Bogotá (Colombie), correspondance.– Certains passants regardent d’un air incrédule le sigle Farc sur leurs tee-shirts. La plupart ne lèvent pas les yeux et refusent le tract tendu par les militants. Plus rarement, une insulte fuse. « Pas ces fils de p… ! », lance un père de famille. En cette campagne électorale législative (le vote se tient ce dimanche 11 mars), le baptême du feu politique est douloureux pour l’ex-guérilla, qui se rêvait armée du peuple. Même enjolivé d’une rose rouge, symbole du nouveau parti, le nom Farc évoque les pires moments du traumatisme national qu’a été le conflit colombien.
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