Silence, l’Iran coule

Des vagues d’inondations sans précédent dévastent l’Iran depuis des semaines. Des milliers de villages évacués, des centaines de ponts effondrés et déjà plus de 70 morts. Le gouvernement est dépassé. Et l’aide internationale n’est pas au rendez-vous. Elle aussi est sous embargo américain.

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L’Iran est sous l’eau depuis le 19 mars, mais le monde ne le sait quasiment pas. Pourtant, les images sur les réseaux sociaux sont absolument accablantes : on y voit des villageois emportés par les flots, d’autres courant de toutes leurs forces pour ne pas être rattrapés et engloutis, des familles réfugiées sur les toits attendant pendant des jours des secours incertains, des maisons s’effondrant comme des paquets de cartes, des caravanes de voitures razziées par des rivières en furie ou encore le magnifique pont Kashkan, construit vers le IXe ou Xe siècle dans la province du Loristan (sud-ouest du pays), sombrer sous les coups de boutoir de la crue. Certaines montrent des actes héroïques, comme celle d’un homme sauvant une femme et un enfant de la noyade.

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