La révolte algérienne Reportage

Présidentielle : le pouvoir algérien table sur sa mainmise clientéliste dans les petites villes

À la veille de la présidentielle, jeudi 12 décembre, la mobilisation se poursuit à Oran ou Alger. Mais dans des petites villes comme Mascara ou des villages comme Boutlelis, le « hirak » ne mobilise plus. Entre infiltration du mouvement, injonction au vote et scepticisme, les habitants n’ont pas l’intention de boycotter le scrutin.

Nejma Brahim

Mascara, Boutlelis et Misserghin, (Algérie) envoyée spéciale.– C’est une ville où le FLN (Front de libération nationale) est implanté depuis longtemps. À 90 kilomètres au sud-est d’Oran, au bout d’une route entourée des montagnes de l’Atlas tellien, la porte de Mascara apparaît.

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