ClimatReportage

Négociations sur le climat: avis de turbulences

Six mois après l'accord de Copenhague sur le climat, un nouveau projet de texte commence à être discuté. Il risque d'accentuer les pressions sur les pays développés mais aussi sur les Etats pauvres. A Bonn, où viennent de se terminer quinze jours de négociations, l'accueil de ce projet a été mouvementé.

Jade Lindgaard

Ce fut tiède, plutôt chaud, puis froid, très froid. Les dernières heures de la session de négociations sur le climat qui ont eu lieu pendant 15 jours à Bonn se sont achevées vendredi 11 juin dans un paroxysme de tensions que rien ne semblait plus pouvoir endiguer. Les délégations des 185 Etats présents devaient se prononcer sur le brouillon d'accord que leur a soumis la présidente du groupe de travail sur la coopération de long terme (LCA), la Zimbabwéenne Margaret Mukahanana-Sangarwe. Ce texte, très attendu, est extrêmement sensible. Il doit offrir une base commune acceptable par les partisans de l'accord de Copenhague et ses opposants, essentiellement les pays latino-américains regroupés autour du Venezuela et de la Bolivie, ainsi que certains pays pauvres.

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