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Croissance : « Mettre fin au primat de l’actionnaire »

Selon un économiste du CEPII, les survenues combinées de la révolution libérale et du « management actionnarial » ont favorisé les seuls intérêts financiers des investisseurs au point d'empêcher toute reprise économique durable.

La rédaction de Mediapart

Dans un billet publié jeudi 12 décembre, l'économiste Michel Aglietta, membre du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII), explique comment la révolution libérale et le primat de l'actionnaire dans l'entreprise ont progressivement transformé l'entreprise en « une collection d'actifs qui doivent pouvoir être démembrés, regroupés et négociés à tout moment pour maximiser la valeur boursière instantanée », empêchant toute relance stable de la croissance par des investissements et des salaires correspondant aux créations de richesses.

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