MigrationsEnquête

La route des Balkans, un cauchemar migratoire oublié

Officiellement, les frontières des Balkans sont fermées et tellement bien gardées que les personnes en exil ne tenteraient même plus de les franchir. En réalité, les migrants et migrantes sont invisibilisés, et à la merci de passeurs prêts à tout pour maximiser leurs gains.

Simon Rico

Belgrade (Serbie).– « Des réfugiés ? Oui, il y en a dans le quartier : ils logent chez une Chinoise. C’est tout près d’ici : prochaine à gauche, la première maison, celle qui est jaune pâle. » En cette fin d’après-midi d’automne, la lumière baisse vite et le vieux monsieur qui nous répond ne s’éternise pas. 

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