International Reportage

En Egypte, Moubarak n'est pas partout un mal-aimé

Derrière les jeunes et les classes aisées qui ont massivement peuplé le mouvement de révolte, se cache une autre Egypte, plus populaire, plus âgée, et plus conservatrice, et qui, 24 heures après le départ du Raïs, considère que celui-ci ne méritait pas un tel châtiment. Rencontres dans le quartier El Wekala au Caire.

Michaël Hajdenberg

C'est une autre Egypte. Une Egypte qu'on ne voit pas plus qu'on ne l'entend. Celle des plus de 40 ans qui habitent les quartiers populaires. Longtemps, ils ne se sont pas reconnus dans ces jeunes et ces classes aisées qui manifestaient. En trois semaines, ils n'ont pas mis les pieds place Tahrir. C'est aussi l'Egypte que Moubarak a longtemps cru suffisamment nombreuse pour se maintenir au pouvoir. Et qui, un jour après son exil, continue de considérer que le raïs n'aurait pas dû partir. Ou en tout cas pas comme ça. Pas maintenant. Tout en admettant que la révolution est une bonne chose.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter