Enquête sur Jean-Luc Brunel, l’ami français de Jeffrey Epstein
Jeffrey Epstein, inculpé pour trafic sexuel de mineures et retrouvé mort dans sa prison de Manhattan, possédait un appartement dans les beaux quartiers de Paris. L’agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, à la réputation sulfureuse, est accusé par des victimes d’avoir été un de ses « principaux pourvoyeurs » d’adolescentes. Deux ministres français demandent l’ouverture d’une enquête. Le parquet de Paris est en train de procéder à des « vérifications ».
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Le trajet en jet entre l'aéroport parisien du Bourget et celui de Teterboro (New Jersey), Jeffrey Epstein l'a fait de nombreuses fois ces derniers mois : le financier de 66 ans, retrouvé mort samedi 10 août dans sa cellule d'une prison de Manhattan, avait l'habitude des pérégrinations entre ses nombreux domiciles et d'autres lieux de villégiature.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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