«Les égorgeurs ont carte blanche et ne laisseront aucun témoin»
Pour Jean-Pierre Filiu, historien spécialiste de la Syrie, ceux qui laissent faire les massacres à Alep sont autant responsables que ceux qui les commettent.
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Jean-Pierre Filiu est professeur en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences-Po Paris. Il a récemment publié Les Arabes, leur destin et le nôtre (La Découverte) et Les Meilleurs Ennemis. Une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient, en collaboration avec le dessinateur David B (Futuropolis). Qui est responsable de ce qui passe à Alep aujourd'hui ? Le monde entier. La responsabilité collective est historiquement indéniable. Cela fait désormais plus de quatre ans qu'une partie de la population syrienne dans les quartiers est et nord d'Alep avait essayé, tant bien que mal, de construire un espace de liberté et d'administration hors de l'emprise du régime Assad. Mais, visiblement, cela était insupportable non seulement pour le despote syrien et ses parrains russes et iraniens, mais aussi pour le reste du monde, qui n'a cessé de salir et de calomnier, avant d'abandonner à l'horreur actuelle, cette Alep libre qui n'essayait que de le rester.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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