Rançon, viol, torture: récits de migrants rescapés de l’enfer libyen

Des migrants subsahariens secourus en Méditerranée racontent les exactions qu’ils ont subies en Libye. D’après leurs récits, l’armée libyenne, destinataire de fonds européens, est partie prenante du trafic d’êtres humains qui sévit dans ce pays.

Yann Merlin

14 avril 2017 à 18h37

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Mamadou, Ismaël, Maïmouna, Mohamed, Aïcha… Ces migrants subsahariens sont sortis de l’enfer. Leurs routes se sont croisées en Méditerranée. Secourus le 23 juin 2016 à bord de L’Aquarius, affrété par l’association SOS Méditerranée, ils racontent, avec un courage extrême, l’organisation du trafic depuis leur pays d’origine et les exactions qu’ils ont subies en Libye : les rançons exigées par les passeurs, les viols à répétition, les menaces, la peur, les coups de fouet, l’humiliation, l’exploitation par les patrons, la cruauté des gardiens dans les prisons, le racisme généralisé, les personnes persécutées et tuées régulièrement sous leurs yeux. Presque tous sont passés par la case détention. Pour s’en libérer, il faut payer.

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