La barre des 20 000 personnes mortes depuis 2014 en essayant de rallier l'Europe a été franchie en mars 2020, d'après le décompte de l'Organisation internationale pour les migrations. En ce début d'année 2021, entre la crise sanitaire et les immobilisations forcées de navires, les opérations des ONG au large de la Libye s'avèrent extrêmement contraintes.
Six ans après son naufrage, l’épave d’un bateau de migrants qui avait sombré au large des côtes libyennes le 18 avril 2015 est revenue dans le port d’Augusta, en Sicile. Les recherches de l’identité des victimes continuent.
Lundi 11 janvier 2021, l’ONG SOS Méditerranée a repris ses opérations de secours à un moment où, au large de la Libye, peu de bateaux sont en mesure de porter secours aux migrants. Retrouvez la série de reportages de notre journaliste embarquée à bord.
Obtenues par The Guardian et le collectif The Migration Newsroom, dont Mediapart est partenaire, des conversations captées au-dessus de la Méditerranée en 2019 font entendre les conséquences d’une politique qui interroge jusqu’au patron de Frontex.
La nouvelle municipalité a proposé samedi d’accueillir les bateaux qui recueillent des migrants en Méditerranée. Une annonce qui réveille l’opposition et procure de la « fierté » aux élus du Printemps marseillais.
Le navire s’est retrouvé, vendredi 28 août au soir, avec plus de 190 personnes à bord et 33 autres dans un radeau de survie mis à l’eau à ses côtés. Après de longues heures d’appels aux autorités italiennes et maltaises, des garde-côtes italiens ont fini par intervenir.
L’ancien ministre de l’intérieur était convoqué samedi devant le tribunal de Catane pour avoir empêché, à l’été 2019, le débarquement de migrants sauvés en mer. Un rendez-vous judiciaire que son parti, la Ligue, a transformé en grand raout politique.
En pleine pandémie, une cinquantaine de migrants naufragés ont été repoussés alors que leur embarcation avait déjà pénétré la zone de secours relevant de cet État membre de l’UE. Une enquête pénale est ouverte à la suite d’une plainte visant le premier ministre.
La presse italienne vient de révéler que l’un des pires trafiquants libyens d’êtres humains participait tranquillement à des réunions officielles en Italie, en 2017. Au moment où Rome est justement soupçonnée d’avoir dealé un blocus des migrants avec les trafiquants libyens eux-mêmes.
Les États membres de l’Union européenne ont décidé, mercredi 27 mars, de retirer leurs navires militaires engagés en Méditerranée dans le cadre de l’opération militaire dite « Sophia », au moins temporairement. Depuis 2015, ces bateaux ont pourtant permis de sauver 45 000 migrants environ.
Arrêtée le 29 juin, la capitaine allemande du navire humanitaire Sea-Watch 3 a été finalement libérée par la justice italienne mardi 2 juillet. D’autres capitaines et ONG attendent encore de connaître leur sort judiciaire.
Huit associations ont attaqué en justice, jeudi 25 avril, la décision française de livrer des bateaux à la marine libyenne. Elles estiment que l’opération « contribuera à des violations caractérisées des droits fondamentaux » des migrants.
Paris va livrer six bateaux à la marine libyenne, a confirmé, jeudi 21 janvier, le ministère des armées français. « Une scandaleuse nouvelle », selon Médecins sans frontières, alors que les garde-côtes de Tripoli jettent systématiquement leurs rescapés dans des centres de détention indignes.
« On doit faire cesser cette tragédie », a réagi un responsable du Haut Commissariat aux réfugiés, après que 170 personnes ont disparu en Méditerranée, dans deux naufrages distincts. Au large de la Libye, trois rescapés ont été hélitreuillés, faute de navires sur zone.
Mediapart a enquêté sur la manière dont les passagers de l’Aquarius, du Lifeline ou encore du Sea Watch, une fois débarqués, sont négociés entre pays européens. Depuis que l’Italie a fermé ses ports, huit accords de répartition ont été bricolés. À la clé ? À peine 850 réfugiés « dispatchés » et 16 États membres aux abonnés absents.
Alors que la justice italienne vient d’ordonner la saisie de l’Aquarius, Mediapart s’est procuré les motifs de cette décision : l’équipage aurait caché aux autorités portuaires la nature « contaminée » de certains de ses déchets. Visés : les vêtements des migrants. Un pas est franchi dans le harcèlement des humanitaires.
Après avoir affirmé que les ONG « ont pu se faire complices des passeurs » en Méditerranée, Christophe Castaner a tenté une mise au point, dégainant deux « rapports de Frontex ». Emmanuel Macron lui-même juge que des humanitaires font « le jeu des passeurs ».
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