Méditerranée, cimetière de réfugiés

Après le naufrage, des survivants dénoncent les gardes-côtes grecs et Frontex

La version officielle grecque sur l’un des pires naufrages en Méditerranée est mise à mal par les témoignages de survivants. Le rôle de Frontex, l’agence européenne chargée des frontières extérieures, est également pointé du doigt. Une enquête a été ouverte.

Pavlos Kapantais

Kalamata (Grèce).– Plus de quatre jours après le naufrage d’un bateau de pêche en provenance de Libye, où s’étaient embarquées jusqu’à 750 personnes – notamment des ressortissantes et ressortissants égyptiens, syriens et pakistanais –, l’espoir est mince de retrouver des survivant·es au large des côtes sud de la Grèce.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter