L’assassinat du maire de Gdansk provoque l’indignation dans une Pologne au climat délétère

Paweł Adamowicz était l’antithèse de la majorité qui gouverne le pays : ouvert aux réfugiés, défenseur de la cause LGBT, pro-européen convaincu. Dimanche soir, il a été assassiné au cours d’une fête caritative. De nombreux éditorialistes accusent le climat politique délétère créé par le pouvoir.

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Il était élu depuis vingt ans à la tête de l’une des plus grandes villes de Pologne. Dimanche soir, Paweł Adamowicz a été assassiné à coups de couteau à Gdansk. Il était en train d’animer la grande cérémonie caritative polonaise qui organise chaque année des collectes de dons à destination des hôpitaux. Membre fondateur de Plateforme civique (PO), le parti de droite libérale qui a gouverné le pays entre 2007 et 2015, Paweł Adamowicz avait fait ses classes au sein du syndicat anticommuniste Solidarność à la fin des années 1980, puis dans le mouvement étudiant. C’était une personnalité de premier plan en Pologne, où Gdansk est considéré comme le berceau politique du pays.

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