International Parti pris

La Libye brûle, la communauté internationale regarde ses pieds

Les grandes institutions mondiales (ONU, G8, UE) et certains États (Allemagne, Etats-Unis) donnent une nouvelle fois le spectacle de leur impuissance à agir rapidement. Kadhafi a ainsi les mains libres pour écraser dans le sang la rébellion.

Thomas Cantaloube

Lors de son audition, mardi 15 mars, devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Alain Juppé a eu cette phrase étrange : « Il y a des sciences qui sont plus rétrospectives que prospectives. La diplomatie en fait sûrement partie. » En prononçant ces mots, il cherchait à justifier deux choses. Tout d'abord, l'erreur fondamentale d'appréciation du gouvernement français face à la révolution tunisienne. Et, en second lieu, l'impuissance de la communauté internationale à appuyer, autrement que par des mots vains, la rébellion libyenne.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter