Attentats antibasques : un ex-ministre de l’intérieur reconnaît la responsabilité de l’État espagnol
Quatre décennies après les faits, l’ancien ministre socialiste José Barrionuevo vient d’avouer son rôle dans des attentats des Groupes antiterroristes de libération (GAL), qui ont causé 27 morts et 30 blessés au Pays basque entre 1983 et 1987. Des archives militaires consultées par Mediapart montrent par ailleurs que la France a identifié tôt l’empreinte des services secrets espagnols.
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MiseMise sous le tapis par les autorités, l’histoire des attentats antibasques commis sur le territoire français dans les années 1970 et 1980 vient de connaître un rebondissement spectaculaire. Dans une interview parue, dimanche 6 novembre, dans les colonnes du quotidien El País, l’ancien ministre de l’intérieur espagnol (1982-1988) José Barrionuevo a livré des confidences inattendues sur des actions commises voilà quatre décennies par les Groupes antiterroristes de libération (GAL), une formation composée de policiers espagnols et de mercenaires français ayant multiplié les enlèvements et assassinats entre 1983 à 1987.