La fièvre protestataire gagne Bahreïn, le Yémen et la Libye
En Libye, ce «jour de la colère» a été suivi par des milliers de manifestants à Benghazi, à Al Bayda, ou à Zenten, où des affrontements avec les forces de sécurité ont fait au moins 19 morts. Tripoli est restée occupée par les pro-Kadhafi. Au Yémen, des milliers de manifestants ont défilé pour un septième jour consécutif. A l'université de Sanaa, les affrontements ont fait environ 40 blessés. A Bahreïn, les manifestations se sont poursuivies alors que les autorités ont violemment fait évacuer la place de la Perle à Manama, la veille.
EnEn Libye, ce «jour de la colère» a été suivi par des milliers de manifestants dans les régions du pays comme à Benghazi, à Al Bayda, ou à Zenten, où des affrontements avec les forces de sécurité ont fait au moins 19 morts d'après la chaîne Al-Arabiya. La capitale, Tripoli, est restée occupée par les pro-Kadhafi, dont les images passaient en boucle à la télévision d'Etat. La mobilisation n'a pas été ignorée par les autorités. Le Congrès général du peuple, la plus haute instance législative du pays, a prévu une réunion extraordinaire le lundi 21 février pour annoncer des réformes administratives et institutionnelles. Le ministre de l'intérieur aurait même limogé un haut responsable de la sécurité. Le mouvement contestataire réclame la chute du régime de Mouammar Khadafi qui contrôle le pays depuis 1969, un record en Afrique.