Arrêté le 19 novembre à Zurich, Arcadi Gaydamak n'a passé que seize jours en prison. Personnage central de l'Angolagate et homme d'affaires au profil trouble, il échappe de peu à une demande d'extradition française et à une dénonciation pénale déposée en avril dernier à Berne. Récit d'un cafouillage judiciaire.
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Après deux semaines passées à la prison genevoise de Champ-Dollon, Arcadi Gaydamak, le milliardaire franco-israélien d'origine russe, “star” du scandale de l’Angolate en France, s’est envolé pour Israël, blanc comme neige, a-t-on appris succinctement le 4 décembre. Avec en prime « 10 000 francs suisses de dommages et intérêts » comme en a été informé Mediapart de la bouche même de son avocat suisse Marc Bonnant. Son arrestation à Zurich, le 19 novembre, dans le cadre d’une anodine affaire de dette à l’égard d’un ancien footballeur devenu entraîneur, Luis Fernandez, avait pourtant suscité certains espoirs et velléités. Tant en France qu'en Suisse, où l'homme d'affaires a été poursuivi à plusieurs reprises.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
L’ancien président de l’UEFA a reçu de luxueux cadeaux offerts par l’oligarque ukrainien Grigori Surkis, aujourd’hui mêlé à une affaire de « détournement de fonds » présumé en lien avec les fédérations ukrainienne et européenne de football.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
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