Un très proche de Salvini au cœur d’une affaire de corruption
Le sous-secrétaire d’État italien aux transports, Armando Siri, mis en cause dans une affaire de corruption, a été limogé le 8 mai. L’« affaire Siri » met en lumière les liens occultes entre la Ligue et la mafia sicilienne historique.
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Rome (Italie), correspondance.– Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, ministre de l’intérieur et chef de la Ligue, est à trois « poignées de mains » de Matteo Messina Denaro, le dernier chef historique encore en liberté de Cosa Nostra, la mafia sicilienne. C’est ce que révèle l’enquête ouverte par les parquets de Rome et de Palerme qui vient de conduire au limogeage d’Armando Siri, sous-secrétaire d’État italien aux infrastructures et transports, et proche de Salvini. Des semaines que « l’affaire Siri » rendait l’air particulièrement irrespirable au sein du gouvernement italien.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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