Au Chili, les migrants haïtiens dans l'incertitude
Les centaines de milliers d’Haïtiens arrivés depuis peu au Chili représentent désormais le sixième groupe de résidents immigrés dans le pays. Mais, discriminés en raison de leur langue et de leur couleur de peau, ils pâtissent des mesures administratives restrictives imposées depuis avril par le gouvernement du conservateur Sebastián Piñera. Le Chili nie ses racines métissées, s’alarment des activistes.
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Santiago du Chili (Chili), envoyée spéciale - « Installés » par l’artiste chinois Ai WeiWei sur la façade du bâtiment des Archives nationales de Santiago, en plein centre, les gilets de sauvetage des réfugiés rappellent au passant, en ce début d’hiver austral, les naufrages meurtriers et la violence des migrations. « Cette question a été beaucoup instrumentalisée ici aussi ces derniers temps, surtout par la droite et l’extrême droite pendant la campagne électorale de novembre 2017. Le Chili est le pays d’Amérique latine où la part d’immigrés dans la population croît le plus », explique l’anthropologue chilien Rolando Poblete.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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