Depuis plusieurs décennies, la Centrafrique est moins gérée par ses dirigeants que par ses voisins autocrates. L'intervention de la France dans ce chaudron ne va pas arranger la situation.
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EnEn raison de la faiblesse des États, de la porosité des frontières et de leurs tracés contestés autant que contestables, les guerre africaines ont tendance à se transformer en conflits régionaux. Même si la Centrafrique n’est pas la République démocratique du Congo (RDC) où tous les enjeux sont magnifiés par la taille du pays, l’enjeu de l’intervention française déborde du strict cadre national centrafricain. Bien que tous les pays voisins entretiennent de bonnes, voire de très bonnes, relations avec la France, l’addition d’un ingrédient supplémentaire (l’armée française) dans le chaudron centrafricain a le potentiel de précipiter les ennuis ou, au contraire, de figer les mauvaises habitudes. Il n’est pas sûr que l’Élysée, qui semble n’avoir réfléchi à l’intervention qu’en termes militaires et très peu politiques, ait bien mesuré les risques encourus.
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