#MeToo: l’affaire des sœurs Khatchatourian réveille les consciences russes
Inculpées pour « meurtre en bande avec préméditation » pour avoir tué leur père qui leur faisait vivre un enfer depuis des années, les trois jeunes sœurs sont devenues un symbole. Elles obligent la Russie à regarder l’impasse dans laquelle elle s’est perdue en matière de violences faites aux femmes, libérant au passage la prise de parole.
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Moscou (Russie), correspondance.– Fallait-il que ce soit un homme qui meure pour qu’enfin la question des violences domestiques revienne au premier plan en Russie ? Fallait-il un fait divers spectaculaire pour voir s’émanciper la parole des femmes ? Des questions légitimes, un an après l’irruption de cette histoire sordide qui transforma Krestina, Angelina et Maria Khatchatourian – 19, 18 et 17 ans à l’époque – en symboles de l’immense problème de la Russie avec les violences faites aux femmes.
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
Un accord a été conclu jeudi entre le gouvernement et les responsables autochtones, à l’issue d’une longue grève générale, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dans la capitale Quito, la « Casa de la Cultura » (Maison de la culture) a été un endroit clef du mouvement.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
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