Au Chili, le danger Kast, candidat nostalgique de Pinochet
Le candidat d’extrême droite à la présidentielle de dimanche, José Antonio Kast, nie les crimes de la dictature militaire de Pinochet. Et promet de revenir sur les droits des femmes. À l’approche du scrutin, cet avocat de 55 ans a multiplié les provocations.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
SantiagoSantiago du Chili (Chili).– Quel que soit son message, José Antonio Kast a la particularité de toujours rester calme et souriant face à la caméra. Sur les plateaux de télévision, le candidat de l’extrême droite chilienne, fondateur du Parti républicain, raconte avec la même tranquillité des anecdotes personnelles et les projets extrémistes qu’il souhaiterait mettre en œuvre s’il était élu président : construire des tranchées pour empêcher les migrants de franchir la frontière ou réserver certaines aides sociales aux femmes mariées…