Contre toute attente, le Chili a dit « non » au texte soumis par la Convention constitutionnelle. Le président Gabriel Boric a invité tous les secteurs politiques à se réunir pour trouver un nouveau projet. Il a annoncé qu’il lancera un nouveau processus constituant, avec le Congrès comme protagoniste.
Dimanche 4 septembre, plus de 15 millions de Chiliens se prononcent sur le texte issu d’un an de travaux au sein de l’Assemblée constituante, un référendum capital. Parmi les innovations qui ont suscité débats et fantasmes durant la campagne figure le caractère « plurinational » de la nation chilienne.
Le pays est le deuxième producteur mondial de lithium juste auprès l’Australie. Alors que le projet de nouvelle Constitution, soumis à un vote populaire le 4 septembre, prévoit d’accorder des droits à la nature, certains craignent que le secteur minier, très puissant, ne continue à imposer ses conditions.
La Bolivie est un des points du triangle sud-américain du lithium. L’industrialisation est une priorité affichée du gouvernement, mais pour les habitants des lieux d’extraction, la facture environnementale est lourde. Reportage à Atulcha, dans la municipalité de Colcha K, à 3 700 mètres d’altitude.
L’exploitation du lithium, souvent présenté comme un matériau d’avenir, détruit les écosystèmes et les communautés locales. Parmi les principaux producteurs figurent trois pays andins, l’Argentine, le Chili et la Bolivie. Première étape de notre voyage dans la province de Salta.
Le 4 septembre prochain, les Chiliens sont appelés à se prononcer sur le texte né des débats de l’Assemblée constituante. Mais cette dernière doit faire face à une campagne de désinformation, le tout sur fond de désenchantement face aux premiers mois du mandat du président de gauche Gabriel Boric.
Lundi, à peine intronisé, le président de gauche Gabriel Boric a donné sa première conférence de presse aux médias étrangers et expliqué vouloir renforcer l’intégration régionale, notamment sur les migrations. Exposant sa vision de la politique étrangère, il a souhaité apporter une « aide humanitaire » à l’Ukraine.
Élu en décembre dernier avec plus de quatre millions de voix, Gabriel Boric est devenu, vendredi 11 mars, le plus jeune chef d’État de l’histoire chilienne. Près de 50 ans après la fin tragique du socialiste Salvador Allende, renversé par les militaires, l’ancien dirigeant étudiant, âgé de 36 ans, entend se débarrasser de l’héritage néolibéral de la dictature de Pinochet.
La future Constitution chilienne est élaborée sur une base paritaire, avec un organe de rédaction composée d’activistes et d’organisations féministes. Et le président de gauche Gabriel Boric, qui entre en fonction vendredi 11 mars, gouvernera avec une majorité de femmes ministres.
Pour éviter la victoire du candidat de l’extrême droite, José Antonio Kast, au second tour de la présidentielle dimanche 19 décembre, son rival de gauche Gabriel Boric mise sur une mobilisation des forces de gauche, sur le centre et les indécis.
Le candidat d’extrême droite, José Antonio Kast, arrivé en tête, et celui de la gauche, Gabriel Boric, seront opposés pour le second tour, le 19 décembre. Dans ce scrutin à surprises, Franco Parisi, qui a fait campagne depuis l’étranger, a dépassé les partis historiques.
Le candidat d’extrême droite à la présidentielle de dimanche, José Antonio Kast, nie les crimes de la dictature militaire de Pinochet. Et promet de revenir sur les droits des femmes. À l’approche du scrutin, cet avocat de 55 ans a multiplié les provocations.