L'Espagne a taxé les transferts de footballeurs du paradis fiscal monégasque
Les documents Football Leaks révèlent que l'AS Monaco a versé environ 11,7 millions d'euros d'impôts en Espagne sur la vente de trois de ses joueurs… au motif que la Principauté est considérée par Madrid comme un paradis fiscal. Le club a dû se résoudre à payer, même s'il a aussi déposé un recours pour contester la douloureuse.
Yann Philippin, Michaël Hajdenberg et Michel Henry
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À force de critiquer le Luxembourg, le Panama ou les îles Vierges, la France a tendance à oublier qu’elle abrite un territoire où il fait bon vivre à l’abri de l’impôt : la principauté de Monaco, dont la richesse irrigue l’économie de notre chère Côte d’Azur. Mais l’Espagne veille. Au nom de la lutte contre les paradis fiscaux, Madrid a décidé de taxer les ventes de footballeurs de l’AS Monaco aux clubs du pays. Résultat : l’ASM a été obligée de payer environ 11,7 millions d’euros de taxes en Espagne sur les transferts de James Rodriguez, Yannick Carrasco et Aymen Abdennour. C’est ce que révèlent les documents Football Leaks, analysés par Mediapart et ses partenaires de l’EIC.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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