International

Au Mexique, les disparitions forcées mobilisent les vivantes

Elles sont trois militantes mexicaines, aux parcours différents mais qui luttent pour la même cause : retrouver leurs proches disparus – fils, frère et mère – dans un des pays les plus violents au monde. Rencontre.  

François Bougon

Au début des années 1980, Rubén Blades chante « Desapariciones » (« Disparitions »). Un vent de liberté souffle du nord au sud de l’Amérique latine. La région se démocratise après des décennies de dictatures. Mais le Panaméen, figure populaire de la salsa, rappelle en musique le lourd tribut imposé par les gouvernements autoritaires, de l’Argentine au Mexique : des dizaines de milliers de disparitions forcées d’opposants politiques. Une blessure qui ne se referme pas, des larmes qui ne cessent de couler et des familles qui réclament justice.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter