Cinéma

« Une lecture totalement raciste » : le réalisateur Mahamat-Saleh Haroun dénonce l’audiodescription de son film

Le cinéaste franco-tchadien, primé aux festivals de Cannes et de Venise, pointe des biais racistes qui nourrissent un « imaginaire suranné » de l’Afrique, dans l’adaptation pour le public non voyant de son prochain film. La société mise en cause, Titrafilm, promet d’amender la copie.

Ludovic Lamant

Mahamat-Saleh Haroun vient de terminer son dixième long métrage, qui devrait sortir en salles en 2026. Mais le cinéaste franco-tchadien, auteur de Daratt (2006) et d’Un homme qui crie (2010), primé dans les plus grands festivals, n’avait jamais, jusqu’alors, prêté attention à la version audiodécrite de ses films, à destination des publics malvoyant ou non voyant.

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