Les discriminations et les violences policières s’accroissent, le racisme culmine. Mais hors des radars médiatiques, des millions d’habitants des quartiers populaires vivent et s’organisent. À Bobigny (Seine-Saint-Denis), une émission spéciale d’« À l’air libre », pour la première fois en public.
La fiction, en salles mercredi, est une plongée impressionnante dans un entrepôt Amazon d’Écosse. Le sociologue David Gaborieau, qui a consacré sa thèse à ces « usines à colis », livre à Mediapart son analyse du film, à partir des gestes et des humeurs des ouvriers à l’écran.
« La Petite Dernière », l’histoire d’une jeune lesbienne musulmane, fut l’un des films les plus remarqués du Festival de Cannes. « À l’air libre » reçoit sa réalisatrice, Hafsia Herzi, l’actrice Nadia Melliti et l’autrice Fatima Daas, dont le roman a inspiré le film, au cinéma mercredi 22 octobre.
Le nouveau film de Cédric Jimenez, « Chien 51 », comme celui de Yann Gozlan, « Dalloway », aborde le futur de notre surveillance par le biais de l’IA. Sans parvenir à en faire autre chose qu’un motif éculé, faute de penser politiquement leur objet.
Avec près de 700 000 entrées en salles, le film « La Grande Ambition » d’Andrea Segre a connu un succès inattendu en Italie. En particulier auprès des moins de 40 ans, souvent décrits comme loin de la politique et peu mobilisés.
Notre podcast culturel revient sur « Une bataille après l’autre » de Paul Thomas Anderson, la Palme d’or 2025 décernée à l’Iranien Jafar Panahi pour « Un simple accident » et enfin le « Dracula » du Roumain Radu Jude.
Le film d’Andrea Segre retrace avec empathie la vie du secrétaire général du Parti communiste italien entre 1974 et 1978 et sa tentative de « compromis historique » avec les démocrates-chrétiens. Une trajectoire dont il faut retenir les leçons, mais sans commettre de contresens historique.
À l’occasion de la sortie du long métrage amoureux de Richard Linklater, qui revisite le tournage d’« À bout de souffle » de Jean-Luc Godard, Mediapart s’est entretenu avec le sociologue Jérôme Pacouret, auteur d’un essai sur l’invention de l’auteur de cinéma, figure de plus en plus critiquée depuis l’avènement de #MeToo.
Dans « Ceci est mon corps », visible sur Arte, le cinéaste raconte la manière dont il a retrouvé la mémoire des viols commis sur lui pendant des années par un prêtre. Dans un entretien à Mediapart, il explique comment il est arrivé à se construire comme « une victime qui marche, qui se bat, qui fait des films ».
Comment tourner un film en Iran dans la clandestinité ? Raconter la violence de la répression ? « À l’air libre » reçoit le réalisateur iranien. Son film « Un simple accident », lauréat de la Palme d’or au dernier Festival de Cannes, sort en salles mercredi.
Une enquête signée des universitaires Maxime Cervulle et Sarah Lécossais documente la manière dont les industries du cinéma, du théâtre et de l’audiovisuel continuent d’écarter les comédiennes et comédiens racisés, tout au long de leur parcours professionnel.
« Rembrandt », le nouveau film de Pierre Schoeller, se demande si l’on peut perdre la raison scientifique. Si cela se produit, s’éloigne-t-on de la réalité du monde ? Des questions agitées avec brio dans un film hanté par la catastrophe climatique et l’hubris technologique.
Notre podcast culturel débat de « Sirât », du cinéaste franco-espagnol Oliver Laxe, de « Connemara », signé Alex Lutz, et de « Oui », nouveau long métrage de l’Israélien Nadav Lapid.
Historienne, Hélène Fiche a visionné les 362 films français les plus vus en salles durant les années 1970 pour s’interroger sur les représentations sociales des genres, dans une époque traversée par les luttes féministes. Un travail riche d’échos avec les interrogations sur le cinéma post-#MeToo.
Canal+, propriété du milliardaire d’extrême droite, a annoncé son intention de racheter le réseau de cinémas UGC. Une acquisition qui tend à reproduire dans le cinéma la stratégie d’intégration verticale jusqu’ici appliquée dans l’édition et la presse. Avec les risques de reprise en main idéologique qu’elle comporte.
Il y a cinquante ans, un squale redoutable, en quelques coups de mâchoire, a changé le cinéma et propulsé un jeune réalisateur de 27 ans au rang d’icône du cinéma mondial. Si Steven Spielberg a survécu à un tournage cauchemardesque, il ne se doutait pas que son film serait le premier « blockbuster ».