Après l’avoir longtemps niée, Téhéran s’alarme de l’ampleur de l’épidémie. Les forces armées dirigent à présent « la guerre » contre le virus. Pourtant, pas question de quarantaine mais une dénonciation du « terrorisme médical » de Washington qui se refuse à alléger les sanctions.
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LesLes autorités, les mêmes qui prétendaient encore, fin février, venir à bout en quelques jours de l’épidémie, crient aujourd’hui à la catastrophe. Une personne meurt en Iran toutes les dix minutes et chaque heure voit une cinquantaine de personnes supplémentaires contaminées, selon les chiffres du ministère de la santé. Samedi, le bilan officiel faisait état de la mort de 1 556 personnes mais, selon un expert de l’OMS, il serait cinq fois plus élevé. À la même date, quelque 20 610 personnes avaient contracté cette pneumonie virale.