A Kasserine, l'avant et l'après révolution tunisienne
Six mois après le départ de Ben Ali, le paysage social et économique tunisien a-t-il vraiment changé ? Pas vraiment, si l'on en croit les habitants de Kasserine, berceau, comme Gafsa et Sidi Bouzid, de la révolution. Alors que les Tunisiens subissent toujours la répression des policiers et que les actes de tortures continuent d'être légion, Mediapart est retourné à Kasserine, pour écouter ceux qui ont porté la révolution. Reportage multimédia.
SixSix mois après le départ de l'ex-président Ben Ali, le paysage social et économique tunisien a-t-il vraiment changé ? Pas vraiment, selon un rapport (consultable ici) sur la situation des droits de l'homme, publié mercredi 20 juillet. Ce texte a été élaboré à partir des travaux d'une mission menée conjointement par la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) et la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'homme (LTDH). En Tunisie du 20 au 27 mai, les enquêteurs ont recueilli de nombreux témoignages de manifestants victimes de la répression à Tunis, Kasserine et Siliana.