Le pays était en état d'alerte depuis l'attaque du musée du Bardo, en mars à Tunis. L'État islamique a revendiqué le massacre dans la nuit de vendredi à samedi. « Il y a un déni total de la réalité, et nous le payons très cher », affirme le journaliste tunisien Haythem El Mekki.
Émir de brigade en Irak et frère d’un haut cadre de l’État islamique, Ali Harzi, Tunisien, a été abattu le 22 juin dans une frappe aérienne américaine sur Mossoul (Irak). Parcours d'un djihadiste.
Le président de la République tunisienne, Béji Caïd Essebsi, est à Paris pour rencontrer François Hollande, lors d’une visite d’État de deux jours. La question de la dette tunisienne est de nouveau à l'ordre du jour, mais l’issue du sommet s’annonce une nouvelle fois décevante.
L'attentat revendiqué par l'État islamique est une nouvelle tentative de déstabiliser la transition démocratique tunisienne, en poussant le gouvernement à sacrifier les droits et les libertés nouvellement acquis au nom d'une réponse sécuritaire. Mais en dépit des difficultés économiques, des lenteurs de la transition et des attentats, presque personne n’envisage un retour en arrière.
Le nombre de réfugiés libyens en Tunisie dépasse probablement le million de personnes. C'est davantage le coût économique qui pose problème que la question du terrorisme ou de la porosité de la frontière.
En attaquant le musée du Bardo, les djihadistes ont voulu atteindre l'économie du tourisme en Tunisie. Mais ils ont aussi mis en relief l'impuissance gouvernementale à améliorer la situation du pays depuis la révolution de 2011. L'économie a été négligée et la question sociale, à l'origine de la révolution, demeure largement ignorée.
Le jeune Tunisien a été tué dans l'Hyper Cacher le 9 janvier à Paris. En Tunisie, la situation des juifs demeure contradictoire, entre coexistence millénaire, sentiment fort d’attachement à leur pays de naissance et craintes que ne prolifèrent les agressions antisémites. De notre envoyé spécial.
Au moins 2 400 Tunisiens sont partis faire le djihad en Syrie. Que se passera-t-il quand ils rentreront en Tunisie? Enquête avec les témoignages d’un militant djihadiste et d’un ancien responsable de l'antiterrorisme.
Beji Caïd Essebsi a remporté l'élection à la présidence de la République tunisienne avec 55,68 % des voix contre 44,32 % pour son adversaire, le président sortant Mohamed Moncef Marzouki.
Dans un entretien à Mediapart, l'actuel président de la République, opposant historique à Ben Ali, alerte contre une restauration de « l'ancien régime ». Candidat à un deuxième mandat, Moncef Marzouki a été devancé lors du premier tour de la présidentielle par un dinosaure de la politique tunisienne, Béji Caïd Essebsi. « C'est Ben Ali sans Ben Ali », accuse-t-il, tout en faisant le bilan de ses succès et de ses échecs.
Les Tunisiens se doteront dimanche d’un nouveau président. Le Front populaire (gauche) appelle à faire barrage à Moncef Marzouki, sans pour autant donner directement comme consigne de voter pour son concurrent, Béji Caïd Essebsi. Une position ambiguë, alors que la marge dont disposera le vainqueur déterminera en partie la composition de la future coalition gouvernementale.
Le premier tour de l’élection présidentielle tunisienne a lieu ce dimanche, sur fond d'entorses massives à la loi électorale dans les médias. Tous les sondages donnent victorieux Béji Caïd Essebsi, de Nida Tounes, parti déjà vainqueur des législatives en octobre.
Ils sont indépendants, n’ont pas inscrit leur action dans le cadre d’un parti politique, et ont pourtant animé à leur niveau la transition démocratique tunisienne depuis les premiers jours de la révolution. Alors que les Tunisiens votent ce dimanche pour élire leurs députés, cinq acteurs témoignent.
Le résultat des élections législatives tunisiennes a peu à voir avec un hypothétique affrontement entre laïcs et religieux. Vainqueur, le parti Nidaa Tounes, qui recycle les réseaux destouriens, se retrouve face aux musulmans conservateurs d'Ennahda. Aucune troisième force n'a émergé. Et l'absence de réformes de fond menace le processus démocratique.
Plus de cinq millions de Tunisiens étaient appelés, dimanche 26 octobre, à élire les 217 députés de l'Assemblée nationale. Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures, et le taux de participation était de 50,8 % à 16 h 30 selon l'Instance supérieure indépendante pour les élections. Prochain rendez-vous électoral le 23 novembre, pour le scrutin présidentiel.
Les Tunisiens ont élu dimanche leurs députés. Selon des résultats non-officiels, le parti Nida Tounes arrive en tête et obtiendrait 83 sièges. Le parti musulman conservateur Ennahda est deuxième avec environ 70 sièges. La Tunisie a-t-elle sécurisé sa transition démocratique? Entretien avec Choukri Hmed, maître de conférences en science politique et spécialiste de la Tunisie.