La triste situation de l'économie tunisienne alimente la désespérance des jeunes
En attaquant le musée du Bardo, les djihadistes ont voulu atteindre l'économie du tourisme en Tunisie. Mais ils ont aussi mis en relief l'impuissance gouvernementale à améliorer la situation du pays depuis la révolution de 2011. L'économie a été négligée et la question sociale, à l'origine de la révolution, demeure largement ignorée.
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Tunis, de notre envoyé spécial.- L’attaque du musée du Bardo continue de laisser aux Tunisiens un profond sentiment d’incompréhension. Cinq jours après, ils peinent toujours à appréhender ce qui s’est passé. Ce n’est pas tant le nombre de victimes (21 tués et une quarantaine de blessés), ni la brutalité de l’assaut, ni la réaction désordonnée des forces de sécurité qui choquent, que l’impression d’incompétence et d’inconséquence de l’État.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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