En Tunisie, « c’est à la société civile de jouer son rôle de garde-fou »
Ils sont indépendants, n’ont pas inscrit leur action dans le cadre d’un parti politique, et ont pourtant animé à leur niveau la transition démocratique tunisienne depuis les premiers jours de la révolution. Alors que les Tunisiens votent ce dimanche pour élire leurs députés, cinq acteurs témoignent.
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DeDe notre envoyé spécial en Tunisie. Ils sont indépendants, n’ont pas inscrit leur action dans le cadre d’un parti politique, et ont pourtant animé à leur niveau cette transition démocratique tunisienne depuis les premiers jours de la révolution jusqu’à cette seconde campagne électorale. Ils vivent à Hammamet, Kasserine, Ben Arous ou Sidi Bou-Saïd, et leur réalité diffère parfois du tout au tout. L'un est instituteur, maire adjoint d’une ville du sud-est confrontée au surendettement et au terrorisme, l'autre est fille de grande famille, en passe d’ouvrir l’un des hôtels les plus luxueux de Tunisie. Mais ils ont ce point commun de s’être engagés pleinement pour la révolution tunisienne et la transformation de leur société et de leur pays. Alors que les Tunisiens votent ce dimanche pour élire leurs députés, près de quatre ans après la révolution, cinq acteurs de la société civile évoquent les réalités d’une Tunisie plurielle, depuis la révolution, et font part de leurs espoirs pour cette élection et pour l’avenir de leur pays.