Afrique(s)

Centrafrique : Human Rights Watch s'alarme des violences anti-musulmanes

Alors que la nouvelle présidente a prêté serment, des lynchages et des pillages contre les musulmans se poursuivent. « Si la violence continue, il pourrait n'y avoir bientôt plus de musulmans en Centrafrique », avertit Human Rights Watch.

Thomas Cantaloube

« Ils nous ont dit qu’ils ne voulaient plus voir de musulmans dans le quartier ! Ils veulent nous chasser ! » raconte au téléphone, avec une détresse palpable dans la voix, Amadou, un chauffeur de taxi de Bangui. « Ils », ce sont les milices « anti-balakas » qui, après quelques semaines de calme relatif, ont repris leurs exactions contre les musulmans dans la capitale centrafricaine, mais aussi dans les principales villes du pays. Alors que la nouvelle présidente du pays, Catherine Samba Panza, a prêté serment jeudi après-midi en présence du ministre des affaires étrangères français Laurent Fabius, les violences semblent s’intensifier d’après plusieurs correspondants joints sur place.

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