«Je veux simplement dire que je ne comprends pas ce qui m’arrive, tout me tombe dessus », avait soufflé Daniel Forestier, après 48 heures de garde à vue, devant les juges, en septembre 2018. Tout était allé très vite, en effet. Convoqué à deux reprises au commissariat d’Annemasse, les 31 août et 1er septembre, l’agent retraité du service action de la DGSE avait confirmé devant des fonctionnaires du renseignement intérieur les préparatifs d’un attentat contre un opposant congolais résidant dans le Val-d’Oise. Placé en garde à vue quelques jours plus tard dans les locaux de la brigade criminelle de Lyon, il s’était rétracté, puis avait fait le choix de garder le silence.
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