En Iran, le «coup d'Etat» des Pasdarans, l'armée idéologique du régime
Mir Hossein Moussavi a appelé à la grève générale tandis le conseil des gardiens de la constitution affirmait mardi qu'il n'y avait pas d'«irrégularités» dans le scrutin présidentiel qui a vu vendredi 12 juin la victoire de Mahmoud Ahmadinejad, et qu'il n'y avait donc aucune raison de l'annuler. C'est en fait un véritable «coup d'Etat des gardiens» de la révolution (les Pasdarans) qui se serait produit en Iran, selon le chercheur Ali Alfoneh. État dans l'État, conglomérat économique et social incontournable, les gardiens soutiennent-ils aujourd'hui le choix du guide, en attendant de rêver de mieux demain ?
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DansDans quelques jours, on écrira peut-être que c'est ce petit cénacle qui aura éteint l'espoir, nourri par plusieurs millions d'Iraniens, d'une réforme de la république islamique. Mardi matin, Abbas Ali Khadkhodaei, un porte-parole du conseil des gardiens de la constitution, a affirmé que l'instance n'avait constaté «aucune fraude ou irrégularité majeure dans l'élection» présidentielle iranienne. «Par conséquent, il n'y pas de possibilité d'une annulation», a-t-il conclu. Selon les médias iraniens le «nouveau» président et son gouvernement vont ainsi être investis entre le 26 juillet et 19 août.