Des États, à l’instar de la France qui se targue d’être le pays des droits de l’homme, s’enorgueillissent d’avoir aboli la peine de mort. Pourtant ces nations abolitionnistes semblent de plus en plus abandonner à leur sort leurs ressortissants condamnés à la peine capitale dans des pays étrangers – de la Malaisie aux États-Unis, en passant par l’Irak ou l’Arabie saoudite –, s’inquiète la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnès Callamard, dans un rapport qu’elle va remettre jeudi 24 octobre et que Mediapart a pu obtenir.
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