International

La presse tabloïd anglaise voit son linge sale déballé en public

Depuis quelques semaines, une commission d'enquête sur le scandale des écoutes téléphoniques de News of the World expose les dérives d'une partie de la presse britannique.

Thomas Cantaloube

Depuis longtemps, les tabloïds britanniques ont une sale réputation. Cette semaine, elle est devenue encore pire. La commission d'enquête du juge Brian Leveson, mise en place par le gouvernement de Sa Majesté pour éclaircir le scandale des écoutes téléphoniques effectuées par l'hebdomadaire News of the World, vient de conclure sa deuxième semaine d'auditions publiques, et celles-ci s'avèrent édifiantes. Elles confirment ce qui se murmurait d'un air entendu sans que jamais cela ne soit exposé ouvertement, à savoir que la « presse à scandale » britannique ne recule devant rien (aucune bassesse, aucune trahison, aucun mensonge, aucune loi censée encadrer son comportement) pour obtenir un scoop, généralement d'un intérêt douteux, concernant avant tout les célébrités, mais aussi des gens ordinaires qui se retrouvent sous les feux de l'actualité, bien souvent contre leur gré.

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