Élections italiennes : après Draghi, l’extrême droite Reportage

Le jour où le post-fascisme a pris le pouvoir en Italie

Le parti de Giorgia Meloni a largement dominé les élections italiennes du 25 septembre. La coalition de droite devrait obtenir une majorité absolue au Parlement. Le résultat de décennies de confusionnisme et de banalisation du fascisme dans lesquels se sont fourvoyés tous les mouvements politiques de la péninsule.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Rome (Italie).– Les premières estimations à la « sortie des urnes » sont tombées à 23 heures, dès la fermeture des bureaux de vote. À cette heure-ci, dimanche soir, les rues de Rome étaient quasi désertes. Pour trouver un peu d’effervescence, il fallait rejoindre le sous-sol d’un grand hôtel de la capitale italienne où Fratelli d’Italia (FdI), le parti post-fasciste mené par Giorgia Meloni, avait convié la presse. C’est ici, dans une salle moquettée du sol aux murs, que les écrans de télévision ont annoncé la couleur dans une ambiance pour le moins studieuse.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal