Libye: comment Paris a contribué à la montée en puissance d’Haftar
Tout en reconnaissant officiellement le gouvernement de Tripoli, légitimé par l’ONU, Paris soutient secrètement depuis des années son rival, Khalifa Haftar, à l’est du pays. « L’homme fort de la Cyrénaïque » a pu ainsi asseoir son pouvoir et bâtir l’armée qu’il vient de lancer à l’assaut de la capitale. Au risque de provoquer un embrasement général.
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Déclenchée le 4 avril par l’offensive du « maréchal » Haftar contre Tripoli, la nouvelle bataille de la guerre civile libyenne, qui déchire le pays depuis 2011, n’a pas, pour l’instant, livré son vainqueur. Elle ne connaîtra peut-être d’ailleurs ni vainqueur ni vaincu si l’émissaire des Nations unies, le politologue libanais Ghassan Salamé, réussit contre toute attente à convaincre les belligérants de reprendre le dialogue qui devait s’engager début avril dans la ville saharienne historique de Ghadamès, et qui a été annulé après l’attaque contre Tripoli.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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