Comment le « non au fascisme » est devenu inaudible en Italie
La victoire du post-fascisme n’a surpris personne en Italie, où l’extrême droite s’est installée dans le paysage politique et médiatique depuis des décennies. Le « centre-gauche », impuissant et sans repères, porte une lourde responsabilité dans cette banalisation. Aujourd’hui, seules quelques rares organisations de jeunesse tentent de bousculer l’atonie générale qui s’est emparée de la péninsule.
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RomeRome (Italie).– Ils sont plusieurs dizaines à s’être rassemblés, mardi matin, dans l’enceinte du lycée Pilo Albertelli, à quelques encablures de la gare Rome-Termini. Mégaphone à la main, Tommaso, membre de l’OSA (Opposizione Studentesca d’Alternativa), une organisation de jeunesse communiste, rappelle que l’établissement scolaire porte le nom d’un partisan italien, victime du massacre des Fosses ardéatines, perpétré par les troupes d’occupation nazies le 24 mars 1944.
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