Europe

L’opposition géorgienne joue son va-tout, mais un peu seule

Tandis que la présidente et les partis pro-européens appellent à manifester contre les résultats du scrutin du samedi 26 octobre, les autorités européennes restent prudentes. Mais Viktor Orbán, qui assure la présidence tournante de l’UE, légitime le pouvoir prorusse. 

Fabien Escalona

On savait que la présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, était hostile au parti au pouvoir, le Rêve géorgien. Mais un nouveau seuil a été franchi depuis les élections législatives du samedi 26 octobre, considérées comme décisives pour l’avenir de l’État de droit dans le pays, et l’orientation de sa diplomatie. La cheffe de l’État conteste frontalement les résultats publiés par la commission électorale, attribuant 54,08 % des voix au parti sortant, contre 37,58 % à la coalition de ses opposants pro-européens.

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