Proche et Moyen-Orient Reportage

Tous les Libanais ne pleurent pas Nasrallah mais tous tremblent pour l’avenir

L’assassinat de Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, marque un tournant décisif pour le Liban. À Beyrouth, les partisans du leader, comme ses détracteurs, sont plongés dans l’anxiété : de quoi demain sera-t-il fait ?

Leila Aad

Beyrouth (Liban).– Pendant des heures, les partisans du Hezbollah au Liban ont refusé d’y croire, malgré le communiqué de l’armée israélienne, malgré le silence pesant du « Parti de Dieu ». Pendant des heures, ils se sont accrochés à un espoir ténu mais tenace, refusant d’admettre que l'inconcevable se soit produit. Jusqu’à ce que la puissante milice chiite le reconnaisse elle-même dans un communiqué samedi : Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, a été tué dans une attaque israélienne ce vendredi sur la banlieue sud de la capitale libanaise, où le parti est extrêmement influent.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter