En Centrafrique, la violence revient avec les élections
De violents affrontements ont éclaté samedi 26 septembre en Centrafrique, faisant une cinquantaine de morts en quelques jours. Contestée bien avant les troubles, la date des élections générales, prévues le 18 octobre, devrait être repoussée. Premier volet de notre série sur la Centrafrique.
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Bangui (République centrafricaine), correspondance.- Ce n’est plus la guerre, mais on est encore loin de la paix. Samedi 26 septembre, un jeune musulman est assassiné à Bangui. Les représailles ne se font pas attendre : une cinquantaine de morts en moins de quatre jours, et près de 30 000 personnes déplacées. À Bangui, la capitale centrafricaine aux allures de grosse bourgade, chaque incident est interprété contre l’autre camp. Larvées, la haine et les rancœurs explosent. La paisible place principale est soudain investie et rebaptisée place Tahrir par les “vrais fils du pays”, comme se sont autoproclamés certains chrétiens et animistes proches des anti-balakas et de l’ancien président Bozizé. Ils accusent les forces internationales de complaisance envers les musulmans, assimilés aux Seleka, le groupe qui a porté au pouvoir Michel Djotodia, en exil au Bénin depuis janvier 2014.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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