International

L'Egypte dans Wikileaks: Moubarak, armée, torture...

Moubarak en «réaliste avéré, foncièrement prudent et conservateur», mainmise de l'armée, répression des opposants, fissures dans le régime, émergence des blogueurs... Retour en cinq points sur ce que disent les câbles diplomatiques des Etats-Unis, révélés par Wikileaks.

Ludovic Lamant

Mainmise de l'armée, répression des opposants, fissures dans le régime: retour en cinq points sur ce que disent de l'Egypte les câbles diplomatiques des Etats-Unis révélés par Wikileaks l'an dernier.
1 - Hosni Moubarak, «président à vie»
En mai 2009, à la veille d'un déplacement d'Hosni Moubarak à Washington, l'ambassade américaine dresse un long portrait du raïs, alors âgé de 81 ans. «C'est un réaliste avéré, foncièrement prudent et conservateur, qui ne court pas après des objectifs idéalistes.» Plus loin: «Moubarak n'a aucun confident ou conseiller qui puisse véritablement parler en son nom, et il a interdit à ses plus proches conseillers d'intervenir en dehors de leur sphère de pouvoir respective et extrêmement circonscrite.» Les Américains n'excluaient pas, toujours en 2009, que le «pharaon» se succède à lui-même, en 2011: «La prochaine élection présidentielle est prévue pour 2011 et si Moubarak est encore vivant d'ici là, il y a de fortes chances qu'il se présente à nouveau, et immanquablement, il gagnera

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