Un sénateur démocrate a dénoncé pendant plus d’une journée, dans l’hémicycle, les menaces que fait peser Donald Trump sur la démocratie états-unienne. Dans le Wisconsin, un candidat à la Cour suprême de l’État soutenu financièrement par Elon Musk a été battu. Les démocrates reprennent espoir.
L’administration états-unienne a lancé une vague de répression contre les étudiants étrangers qui se sont mobilisés pour la Palestine, multipliant les arrestations en vue de les expulser. Leurs avocats dénoncent des atteintes graves à la liberté d’expression.
Les motifs du placement en détention, début mars, de Mahmoud Khalil, jeune diplômé de l’université Columbia, ont été débattus, vendredi 28 mars, devant un tribunal du New Jersey. Ses avocats, qui s’efforcent de le faire libérer, mettent en cause les dérives de l’administration Trump.
Les assauts de l’administration états-unienne contre la science climatique défont déjà à bas bruit des pans entiers de programmes de suivi de la planète. Les climatologues redoutent des pertes de données essentielles pour faire face au chaos climatique qui s’intensifie.
Un journaliste a été invité par erreur dans un groupe Signal de hauts responsables, dont le vice-président, qui ont discuté, au mépris des règles de sécurité nationale, des détails d’une attaque militaire au Yémen. Le scandale dévoile l’arrogance et l’imprudence de l’équipe Trump.
En vertu des décrets exécutifs pris par Donald Trump « contre l’invasion », 532 000 personnes originaires d’Amérique centrale et bénéficiant d’une autorisation de séjour humanitaire pourraient être expulsées à partir du 24 avril.
Donald Trump, comme l’explicite l’économiste Stephen Miran, veut refonder le système financier international. Son objectif ? Faire payer au reste du monde, et par tous les moyens, l’usage du dollar afin d’alléger le « fardeau » américain d’avoir la seule monnaie de réserve mondiale.
Deux mois après son retour à la Maison-Blanche, le 47e président des États-Unis est à l’offensive pour saper les contre-pouvoirs et les institutions qu’il juge hostiles. En imposant son monde orwellien, en renversant le sens des mots, tout en en interdisant d’autres.
Le non-respect par le gouvernement de la décision d’un juge fédéral sur l’expulsion de migrants vénézuéliens provoque une vive inquiétude chez les défenseurs de l’État de droit.
L’administration américaine envisage de fermer à Hawaï l’observatoire de Mauna Loa, berceau de la surveillance du climat où sont mesurées depuis 1958 les concentrations de CO2 dans l’atmosphère. Les scientifiques dénoncent le sabotage de l’indice historique du changement climatique.
Les manifestations se multiplient dans le pays contre les coups de boutoir de Donald Trump et Elon Musk envers l’administration fédérale. Alors qu’à Washington les démocrates semblent impuissants, sur le terrain, cette dévastation sociale mobilise, comme en Alabama.
Manifestations devant les concessionnaires et les bornes de chargement, voitures endommagées, campagnes de désinvestissement : la résistance économique contre Elon Musk se structure. Avec un certain succès.
La destruction des programmes fédéraux, avec le licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires, menée par le milliardaire provoque de plus en plus de contestations. Au sein de l’administration Trump, des critiques se font même jour, poussant le président à voler au secours de son précieux allié.
Les commémorations des soixante ans de la grande lutte pour les droits civiques aux États-Unis ont été l’occasion de nombreux débats sur les dangers encourus par la démocratie. Tout en posant la question de la stratégie des démocrates pour les élections à venir.
Mahmoud Khalil, né en Syrie, s’est investi dans les mobilisations pour Gaza du printemps 2024 à l’université Columbia. Il a été arrêté chez lui samedi 8 mars. Les autorités affirment vouloir le refouler, suivant les ordres de Donald Trump.
Le sénateur arpente les États-Unis pour lutter contre « l’oligarchie » et présenter une alternative crédible à Donald Trump. Face aux milliardaires qui se sont emparés du pouvoir outre-Atlantique, l’icône de la gauche a pour ambition de monter une armée de gens ordinaires.